Je t’ai tendu la main ;
Ma main l’as frappée
Sous l’averse des coups
Ma main a brûlé
Et j’éprouve à mon tour
Le mal que j’ai causé
Quand je frappais ainsi les mains,
Les mains qu’on me tendait
N’y prenant garde hélas !
Et même y prenant goût
Dans ce jeu où chacun
Tour à tour est dessous
C’est si doux d’être aimé, mon cœur
Si doux de regarder souffrir ceux qu’on n’a pas aimés
Et cela fait si mal d’aimer.
Pauvre de nous !
Pauvre de nous !
Comme la main tendue
Le cœur est frappé
Le pauvre cœur si tendre,
Attentif et jaloux
Nous irons tous au diable
Et serons tous damnées,
Frappant ainsi toutes les mains,
Les mains tendues vers nous
Et je souffre déjà
Tout le mal qu’on te fait
Si tu aimes à ton tour
Autant que je t’aimais
C’est si doux d’être aimé, mon cœur
Si doux de regarder souffrir ceux qu’on n’a pas aimés
Et cela fait si mal d’aimer.
Pauvre de nous !
Pauvre de nous !
