C'tait une jeune fille simple et bonne,
Qui demandait rien personne,
Un soir dans le mtro y avait presse,
Un jeune homme osa, je l'confesse,
Lui passer la main... Sur les chev'eux,
Comme elle tait gentille, elle s'approcha un peu...
Mais comme elle craignait pour ses robes,
A ses attaques elle se drobe,
Sentant quelqu'chose qui la chatouille,
Derrire son dos, elle tripatouille,
Et tombe sur une belle paire... De gants
Que l'jeune homme la main tenait ngligeamment...
En voyant l'moi d'la d'moiselle,
Il s'approcha un p'tit peu d'elle,
Et comme en chaque homme, tout de suite,
S'veille le dmon qui l'habite,
Le jeune homme lui sortit.. Sa carte,
Et lui dit j'mappelle Jules, et j'habite rue Descartes...
L'mtro continue son voyage,
Elle se dit c'jeune homme n'est pas sage,
Je sens quelque chose de pointu,
Qui d'un air ferme et convaincu,
Cherche pntrer... Dans mon coeur,
Ah qu'il est doux d'aimer, quel frisson de bonheur...
Ainsi Paris quand on s'aime,
On peut se le dire sans problme,
Peu importe le vhicule,
N'ayons pas peur du ridicule,
Dites lui simplement... Je t'en prie,
Viens donc la maison manger des spaghettis...
